Abbaye de l'Union d'Huémoz

Les premiers tirages

On connaît très mal l’histoire des premiers tirs mais les dates sont soigneusement marquées dans les procès-verbaux.

La parade, souvent très matinale conduit tous les sociétaires à la “ Cretaz ” où l’on tire à la cible d’un stand improvisé dans la grange de  Pierre Louis Anex qui était située près de l’actuelle route de Panex.

Le stand de la Crettaz, l’actuel local du feu ne se construira qu’en 1833.

Pour participer au tir on peut relever que la tenue militaire  était  exigée pour chacun, sans exception, les statuts prévoyant même l’emprunt d’uniformes pour ceux qui n’en auraient pas.

Ce n’est qu’en 1839 que cette exigence sera remplacée par la prescription d’une cocarde accompagnant le cordon qui avait été introduit dès la fondation.

Une anecdote à propos du port de l’uniforme est relevée lors des premiers tirages. Un sociétaire qui avait fait un bon coup s’est vu annuler son tir car pour être plus à l’aise pour épauler il avait enlevé son baudrier de sabre.

Les premiers tirs se font contre échange de jetons fleurdelisés sur quatre cibles. La Bonne (société), la Tournante, la Repentante, la Borgne. Ces cibles étaient peintes sur du bois au moyen d’ocre blanc et de noir de fumée.

Des habitens (habitants) non bourgeois marquent: des Mulner, Muliner, Linder, etc.

Les prix distribués seront assez tôt des “ meubles ” entendez par là des objets comme le note le caissier en 1839.

Bien vite, les fêtes s’accompagnent de jeux: les quilles d’abord, la danse ensuite en collaboration avec la confrérie des garçons de  la Saint-Hilaire qui a repris le nom de  la confrérie des Chantres de Huémoz en 1732.

Le soir, le drapeau est ramené en parade  chez le commandant et le tirage est clos pour une année.

 

Les premières parades
 
 
Les parades se déroulaient matinalement (06h00 en 1847) .
En 1823, il est noté que c’est un fifre qui a conduit la parade. Après, c’est au rythme de un, deux ou trois tambours qui menaient la parade.
C’est en 1854 que l’on cite pour la première fois que 3 trompettes accompagnent les caisses roulantes.
En 1873, il est mentionné que la parade est conduite par une fanfare de cinq cuivres.
Ensuite, elles seront emmenées et rythmées très longtemps au son des fanfares de Chesières, de Villars, d’Arveyes, de l’Espérance de Panex et de la fanfare de Huémoz..
Toutes ces sociétés ont disparu depuis longtemps.
Ces dernières années ce sont les fanfares d’Ollon, de St-Triphon ou d’Aigle qui ont conduit les parades.
La dernière à eu lieu lors de la fête du 175ème en 1996 non pas pour mener les tireurs aux stand mais pour les mener au village pour continuer la fête.
 
Depuis que l'assemblée générale fait partie de la fête sur le Crêt, la parade à été abandonnée.


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