On connaît très mal l’histoire des premiers tirs mais les dates sont soigneusement marquées dans les procès-verbaux.
La parade, souvent très matinale conduit tous les sociétaires à la “ Cretaz ” où l’on tire à la cible d’un stand improvisé dans la grange de Pierre Louis Anex qui était située près de l’actuelle route de Panex.
Le stand de
Pour participer au tir on peut relever que la tenue militaire était exigée pour chacun, sans exception, les statuts prévoyant même l’emprunt d’uniformes pour ceux qui n’en auraient pas.
Ce n’est qu’en 1839 que cette exigence sera remplacée par la prescription d’une cocarde accompagnant le cordon qui avait été introduit dès la fondation.
Une anecdote à propos du port de l’uniforme est relevée lors des premiers tirages. Un sociétaire qui avait fait un bon coup s’est vu annuler son tir car pour être plus à l’aise pour épauler il avait enlevé son baudrier de sabre.
Les premiers tirs se font contre échange de jetons fleurdelisés sur quatre cibles.
Des habitens (habitants) non bourgeois marquent: des Mulner, Muliner, Linder, etc.
Les prix distribués seront assez tôt des “ meubles ” entendez par là des objets comme le note le caissier en 1839.
Bien vite, les fêtes s’accompagnent de jeux: les quilles d’abord, la danse ensuite en collaboration avec la confrérie des garçons de
Le soir, le drapeau est ramené en parade chez le commandant et le tirage est clos pour une année.